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(Source: Wikipedia, photos: Via Globe & Wikipedia)*
Le parc national des lacs de Plitvice ([ˈplitvitsɛ], appelé Nacionalni park Plitvička jezera en croate) est un parc national de Croatie, qui se situe à mi-chemin entre les villes de Zagreb et Zadar au sein d’un plateau karstique. C’est à la fois le plus ancien des parcs nationaux du sud de l’Europe et le plus étendu de Croatie. Il fut créé le et ajouté sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1979.
Le parc, d’une superficie de 296 kilomètres carrés, comprend non seulement les lacs de Plitvice (en croate Plitvička jezera), qui forment un ensemble de seize grands lacs, reliés entre eux par 92 cascades ou de petites rivières tourmentées, mais aussi la forêt environnante (forêt de type primitive composée principalement de hêtres et de pins) où naît la rivière Korana et qui abrite de nombreuses espèces animales et végétales rares dont les représentants les plus connus sont l’ours brun et le loup. La faune et la flore y sont prospères comme en témoigne la richesse piscicole des lacs.
Chaque année, le parc accueille plus de 1 million de visiteurs1. Un chemin en rondins de bois fait le tour du parc, mais il est aussi possible de le visiter en utilisant un train panoramique et de traverser les plus grands des lacs en bateau. Hormis le chemin et les quelques aménagements pour les touristes, la nature est laissée à l’état sauvage, aucune intervention humaine n’étant autorisée.
Le terme de Plitvice est utilisé la première fois en 1777 par un certain Dominik Vukasović, pasteur de la ville d’Otočac2, alors que les premiers documents cartographiques existaient au siècle précédent3. Ce nom provient des lacs du parc, peu profonds, soit en croate pličina ou plitvak, plitko. D’autres hypothèses le disent provenir de la localité slovène de Plitvica ; c’est par ailleurs cette forme que prend le terme lorsqu’il est accompagné de celui désignant les lacs (jezero en croate), Plitvička jezera, signifiant « lacs de Plitvice ». Il a donné son nom à une ville proche.
Le parc des lacs de Plitvice se situe dans le Sud-Est de l’Europe, en Croatie, à mi-chemin entre Zagreb et Zadar. Il s’étale sur près de 29 685 hectares, dont 200 ha recouverts de lacs. Il est à cheval sur deux comitats, avec plus de 90 % de son étendue située sur le comitat de Lika-Senj et le reste sur le comitat de Karlovac. Le plateau est délimité par deux massifs des Alpes dinariques : le Mala Kapela à l’ouest et le Lička Plješivica avec notamment le Medveđak à l’est. Les lacs sont situés à l’extrême nord de la Lika, dans la région de Kordun et sont formés par deux rivières et diverses sources souterraines ; ils donnent eux-mêmes naissance à la Korana, une rivière karstique de 134 km. Les grands axes routiers desservent la région du parc, comme ceux traversant d’Est en Ouest le pays (depuis la baie de Kvarner et le Gorski Kotar jusqu’à la Serbie ou la Bosnie) ou ceux reliant le Nord au Sud (depuis Zagreb vers l’Adriatique, comme l’A1 Zagreb-Split qui passe à 50 km à l’ouest du parc)4.
La région des lacs se trouve à l’interface de la plaine septentrionale et des montagnes karstiques des Alpes dinariques. L’altitude minimale du parc est de 367 m, correspondant à la partie la plus en aval de la Korana ; le point le plus élevé est le mont Seliški Vrh du massif de Mala Kapela culminant à 1 279 m d’altitude. Les roches karstiques forment principalement dolomite et calcaire, et le relief est donc agrémenté de formations telles que les dolines, les ouvalas, les poljés et les ponors.
« La quintessence des Lacs de Plitvice est dans le travertin, les algues et les mousses… »
— Ivo Pevalek
Le relief du site a été créé de manière conjointe à la formation les Alpes dinariques, mais il a depuis, avec les lacs karstiques, sans cesse été façonné par l’eau érodant mécaniquement et chimiquement, pénétrant la roche, formant grottes, lacs et chutes d’eau. L’eau combinée au dioxyde de carbone du sol forme de l’acide carbonique qui dissout dolomite et calcaire des roches karstiques. L’eau s’évapore dans les lacs exposés à l’extérieur ou perd son dioxyde de carbone lors de turbulences, et cause la précipitation puis le dépôt du calcaire. Si celui-ci se fait sur un substrat imperméable, comme c’est le cas des lacs supérieurs du parc, il mène à la formation des barrières de travertin qui séparent les lacs entre eux en emprisonnant également des mousses et autres plantes comme Palustriella commutata ou Bryum pseudotriquetrum. Ce phénomène géologique, dont l’ancienneté ne dépasserait pas quatre millénaires, se poursuit aujourd’hui et en modifie constamment l’aspect. C’est lui qui fait la beauté et l’attrait du parc, tout comme au parc national de Krka, notable pour les mêmes types de paysage. La chimie n’est peut-être pas l’unique actrice de la formation du travertin, et des micro-organismes sont jugés susceptibles de créer cette roche sédimentaire dès les années 1920 par le scientifique Ivo Pevalek, qui essaya le premier de protéger le parc des activités humaines5,6.
Deux sources principales alimentent la partie la plus en amont et la plus au sud du système hydrologique : la rivière noire (Crna rijeka), qui prend sa source à 670 mètres d’altitude et mesure deux kilomètres de long, et qui doit son nom aux mousses sombres qui tapissent son lit ; la rivière blanche (Bijela rijeka), qui prend sa source au col Čudin Klanac, qui doit son nom au sable blanc, d’origine karstique, qui sort à sa source. Ces deux rivières forment la Matica qui se jette, avec d’autres cours pérennes bien que de débits moins importants, dans le lac Prošćansko. Celui-ci est le premier lac d’un défilé d’autres tous reliés et se succédant en cascade sur un dénivelé cumulé est de 158 mètres. Les douze premiers de ces lacs sont nommés « lacs supérieurs » (Gornja jezera), les quatre suivants « lacs inférieurs » (Donja jezera)7,8.
Ces lacs se succèdent dans un relief évasé et avec un dénivelé relativement faible. Contrairement aux lacs inférieurs, la roche est majoritairement dolomitique, légèrement plus dure que le calcaire et moins perméable à l’eau. Par altitude décroissante, on nomme principalement :
Le second groupe est celui des « lacs inférieurs », qui forment un canyon calcaire à travers un relief escarpé. Ils se situent donc en aval du lac Kozjak soit, par altitude décroissante :
De nombreuses grottes calcaires ont été creusées par l’eau, et celles se trouvant près des lacs ont parfois été aménagées pour permettre leur visite par les touristes. C’est le cas de la grotte Supljara (Pecina Supljara) dont l’entrée mesure une vingtaine de mètres de haut, et qui est pourvue d’escaliers permettant d’accéder à son sommet, où un trou mène en surplomb des lacs, sur un chemin longeant le canyon des lacs inférieurs. La grotte Golubnjaca (Golubnjaca pecina) est également remarquable, avec ses deux entrées de 24 et 46 mètres de haut et ses 160 m de long. Elle se situe à la base du canyon et était autrefois électrifiée. D’autres grottes du parc offrent des intérêts paléontologiques et archéologiques, et ne sont de fait pas ouvertes aux visiteurs11.
Le site présente un climat continental et montagnard dans les cols environnants les lacs, qui mesurent près de 700 ou 800 mètres. Aux étés doux et ensoleillés, mais pas excessivement chauds, succèdent des hivers rudes et neigeux. La température ne dépasse jamais 36 °C les jours les plus chauds, et même l’été les matinées restent fraîches. L’automne est court et agréable, finissant dès novembre avec les premières neiges ; l’hiver est le plus rude en janvier et février et la neige tient alors au sol durant 20 à 25 jours durant ces mois-ci, elle cesse de tomber fin mars, et les lacs sont généralement gelés et recouverts de neige en décembre et janvier ; le printemps tardif est froid et pluvieux12. La température annuelle moyenne est de 8 à 10 °C et les précipitations annuelles de 1 200 à 1 400 mm. La température de l’eau des lacs Prošćansko et Kozjak augmente en été jusque 24 °C.
La flore du parc est riche et variée, comptant près de 1 400 espèces et sous-espèces, dont de nombreuses endémiques du site (25 espèces et sous-espèces), ou découvertes dans la région proche13. Les prés humides se composent de la Scille des prés (Scilla litardierei), de l’édréanthe Edraianthus tenuifolius ou de la Renoncule thora (Ranunculus thora). Parmi les plantes rares on compte le Sabot de Vénus (Cypripedium calceolus), la Ligulaire de Sibérie (Ligularia sibirica) découverte en 1989 dans le parc qui en serait le site le plus méridional, la crépide Crepis conyzifolia, Telekia speciosa, la Drosera à feuilles rondes (Drosera rotundifolia) des lieux marécageux, la Petite utriculaire (Utricularia minor), une plante carnivore et aquatique et enfin Cladium mariscus, qui pousse sur les rivages des lacs14. Parmi les plantes menacées et protégées on recense par exemple la Cardamine fausse-chélidoine (Cardamine chelidonia), le daphné Daphne blagayana, les lis Lilium bulbiferum et L. carniolicum, les primevères Primula kitaibeliana et P. wulfeniana, le fragon Ruscus hypoglossum et la Pivoine mâle (Paeonia mascula)15.
Les environs des lacs sont très boisés : le Hêtre (Fagus sylvatica), l’Érable à feuilles obtuses (Acer obtusatum) et les fustets Cotinus coggygria, ou « arbres à perruques », donnent un aspect diapré et changeant au fil des saisons. On trouve également six essences de saules (Salix spp.). Dans la partie sud pousse la bruyère carnée Erica carnea. Les abords des lacs voient croître trois espèces de pétasites : le Grand pétasite (Petasites hybridus), P. kablikianus et le Pétasite blanc (P. albus), ainsi que des menthes (Mentha spp.) et des carex (Carex spp.)14.
Parmi les plantes aquatiques, on compte Myriophyllum verticillatum qui tapisse le fond des lacs les moins profonds et le Roseau commun (Phragmites australis), mais aussi les polypogons Polypogon viridis qui forment les « barbes vertes » (zelena bradica) à travers les chutes d’eau, ou encore l’Eupatoire à feuilles de chanvre (Eupatorium cannabinum) qui croît près des cascades14.
Sabot de Vénus (Cypripedium calceolus)
Ligulaire de Sibérie (Ligularia sibirica)
Grand pétasite (Petasites hybridus)
Eupatoire à feuilles de chanvre (Eupatorium cannabinum)
Les forêts du parc sont couvertes à près de 73 % de hêtres (Fagus sylvatica) ; les sapins couvrent quant à eux 22 % de la forêt, notamment le Sapin blanc (Abies alba). Les hêtres, ou plutôt l’association Lamium orvala–Fagetum sylvaticae domine dans tout l’étage collinéen, s’étalant depuis les abords des lacs jusqu’à 700 m d’altitude. Les seules autres espèces qui se font une place parmi eux sont l’Érable sycomore (Acer pseudoplatanus), l’Érable plane (Acer platanoides) et le Chêne rouvre (Quercus petraea). Au-dessus de 700 m, dans la forêt dinarique, prend place l’association Abieti–Fagetum dinaricum où le hêtre et le sapin dominent mais les autres essences sont mieux représentées. On trouve l’Épicéa commun (Picea abies), l’Érable sycomore et l’Orme de montagne (Ulmus glabra). Parmi les autres types de forêt rencontrés, on trouve parmi les essences le Pin noir (Pinus nigra), le Pin sylvestre (Pinus sylvestris), le Bouleau verruqueux (Betula pendula) et le Peuplier tremble (Populus tremula), des ostryas et des charmes. La forêt vierge « Čorkova uvala » est réputée pour ses hauts et gros arbres centenaires et les bois morts qui couvrent son sol. Elle est composée de 47 % de hêtres, 40 % de sapins, 13 % d’épicéas16.
On a dénombré jusqu’à près de 70 lépidoptères dans le parc17. Les lycénidés sont notamment représentés par l’Azuré du serpolet (Maculinea arion) et l’Azuré de la croisette (M. rebeli), les papilionidés par le Machaon (Papilio machaon) ou le Flambé (Iphiclides podalirius), les nymphalidés par le Vulcain (Vanessa atalanta), le Paon du jour (Inachis io) la Carte géographique (Araschnia levana) ou la Vanesse du chardon (Cynthia cardui). On recense aussi quelques piéridés comme l’Aurore (Anthocharis cardamines), la Piéride du chou (Pieris brassicae), la Piéride de la moutarde (Leptidea sinapis) ou le Citron (Gonepteryx rhamny). Parmi les Noctuoidea on trouve la Noctuelle porphyre (Lycophotia porphyrea), l’Halias du chêne (Bena bicolorana), l’Avrilière (Moma alpium), l’Arlequinette jaune (Emmelia trabealis), la Méticuleuse (Phlogophora meticulosa), la Fiancée (Noctua pronuba), l’Écaille martre (Arctia caja) et le Double oméga (Diloba caeruleocephala). Un trichoptère endémique du parc a été décrit : Drusus croaticus18.
L’étude de la faune cavernicole a permis la description de nouvelles espèces comme le pseudoscorpion Neobisium speluncarium, de l’amphipode Niphargus rucneri ou du mille-pattes Attemsia likana19. Un coléoptère, Machaerites udrzali, est lui endémique du parc ; globalement cette faune est menacée par la collecte illégale20. Du côté des crustacés, les eaux des lacs sont notamment occupées par l’Écrevisse à pattes rouges (Astacus astacus).
Machaon (Papilio machaon)
Carte géographique (Araschnia levana)
Méticuleuse (Phlogophora meticulosa)
Écrevisse à pattes rouges (Astacus astacus)
Plusieurs espèces de poissons prolifèrent dans les eaux des lacs. Ces derniers étant en altitude et peu eutrophisés, ils recueillent la Truite de rivière (Salmo trutta), notamment la truite de lac (S. t. lacustris) et la truite fario (S. t. fario), ainsi que la Truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss). On trouve également le Chevesne (Squalius cephalus), le Rotengle (Scardinius erythrophthalmus), le Vairon (Phoxinus phoxinus) et l’Omble chevalier (Salvelinus alpinus)21.
Divers amphibiens vivent près des eaux dont la Salamandre tachetée (Salamandra salamandra), la Salamandre noire (Salamandra atra), le Triton alpestre (Ichthyosaura alpestris), le Triton commun (Lissotriton vulgaris) et Triturus carnifex pour les urodèles ; les anoures sont représentés par la Grenouille rousse (Rana temporaria), la Grenouille agile (Rana dalmatina), la Rainette verte (Hyla arborea), le Crapaud commun (Bufo bufo) et le Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata)21,22. La présence du Protée anguillard (Proteus anguinus) est incertaine, même si certains indices laissent à croire qu’il pourrait habiter le sous-sol du parc19.
Les reptiles sont représentés dans le parc par deux lacertidés, le Lézard vivipare (Zootoca vivipara) et le Lézard vert (Lacerta viridis), trois serpents, soit la Couleuvre tessellée (Natrix tessellata), la Couleuvre à collier (Natrix natrix) et la Vipère cornue (Vipera ammodytes) ainsi que par une espèce de tortues, la Cistude d’Europe (Emys orbicularis)21.
Près de 140 espèces d’oiseaux fréquentent le site, et plus de la moitié d’entre elles y nichent. Près des lacs, on observe, entre autres, la Bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea), le Cincle plongeur (Cinclus cinclus), le Héron cendré (Ardea cinerea), le Canard colvert (Anas platyrhynchos), le Fuligule milouin (Aythya ferina) et le Plongeon arctique (Gavia arctica). Dans le parc les mésanges sont très diverses, et l’on observe en plus des plus courantes la Mésange nonnette (Poecile palustris) et la Mésange boréale (Poecile montana). Les bois hébergent aussi le Grimpereau des bois (Certhia familiaris) et le Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla), des pics comme le Pic à dos blanc (Dendrocopos leucotos) et le Pic noir (Dryocopus martius), ainsi que le Grand Tétras (Tetrao urogallus) et la Cigogne noire (Ciconia nigra). Parmi les rapaces nocturnes rencontrés dans le parc figurent la Chouette de l’Oural (Strix uralensis), le Hibou grand-duc (Bubo bubo), la Chouette hulotte (Strix aluco), la Chouette chevêchette (Glaucidium passerinum) ; les rapaces diurnes comptent notamment l’Aigle royal (Aquila chrysaetos), le Faucon hobereau (Falco subbuteo) et le Faucon pèlerin (Falco peregrinus)21.
Plus d’une cinquantaine d’espèces de mammifères vivent dans le parc. Les plus petits et les plus nombreux sont des rongeurs comme la Musaraigne des montagnes (Sorex alpinus), la Musaraigne carrelet (Sorex araneus), la Musaraigne de Miller (Neomys anomalus), le Campagnol commun (Microtus arvalis), le Campagnol souterrain (Microtus subterraneus), le Campagnol roussâtre (Clethrionomys glareolus), le Campagnol de Martino (Dinaromys bogdanovi), le Muscardin (Muscardinus avellanarius), le Lérotin commun (Dryomys nitedula) et le Loir gris (Glis glis)21. Les chauve-souris sont représentées par le Rhinolophe euryale (Rhinolophus euryale), le Grand rhinolophe (R. ferrumequinum), le Petit rhinolophe (R. hipposideros), la Barbastelle commune (Barbastella barbastellus), le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersi), le Murin de Capaccini (Myotis capaccinii), le Petit murin (M. blythii oxygnathus) et le Grand murin (M. myotis)22. On recense aussi le Hérisson de l’Europe de l’Est (Erinaceus concolor), le Lièvre d’Europe (Lepus europaeus), le Putois (Mustela putorius), la Belette (Mustela nivalis), la Fouine (Martes foina), la Martre des pins (Martes martes), le Renard roux (Vulpes vulpes) et le Blaireau (Meles meles). La Loutre d’Europe (Lutra lutra) vit près des rivières et de certains lacs. Parmi les plus gros mammifères on compte le Chat sauvage (Felis silvestris), le Lynx boréal (Lynx lynx), le Loup gris commun (Canis lupus lupus), le Sanglier (Sus scrofa), le Chevreuil (Capreolus capreolus), le Cerf élaphe (Cervus elaphus) et enfin l’Ours brun (Ursus arctos), dont une cinquantaine côtoie le parc sur les 400 individus de cette partie des Balkans23.
Lynx boréal (Lynx lynx)
Loup gris commun (Canis lupus lupus)
Cerf élaphe (Cervus elaphus)
Ours brun (Ursus arctos)
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Pays | Croatie | ||||
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Type | Naturel | ||||
Critères | (vii) (viii) (ix) [archive] | ||||
Superficie | 29 685 ha | ||||
Numéro d’identification |
98 [archive] | ||||
Zone géographique | Europe et Amérique du Nord ** | ||||
Année d’inscription | 1979 (3e session) | ||||
Année d’extension | 1997 (21e session) | ||||
Classement en péril | 1992–1997 | ||||
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La région est habitée depuis des milliers d’années, d’abord par les Thraces, les Illyriens, puis par des tribus celtes (400 av. J.-C.), les Iapodes, les Romains (durant 600 ans), les Goths (400 ap. J.-C.), Byzantins (600 ap. J.-C.), les Avars et les Croates depuis 600 ap. J.-C. Les Turcs sont présents dès 1500 ap. J.-C.15. Le lieu appartient au Royaume de Croatie jusqu’au rattachement de celui-ci avec le royaume de Hongrie en 1102. En 1528 il tombe sous la domination de l’Empire ottoman, et 150 ans plus tard, sous celle autrichienne de la monarchie des Habsbourg. Le site est alors surnommé « Le Jardin du Diable » (Hortus diabolus)24 et fait alors partie de la Croatie militaire et recueille les réfugiés religieux comme les orthodoxes d’Europe centrale fuyant la répression ottomane. Au XIXe siècle les conflits turco-autrichiens s’apaisent et la zone échoit alors à la Banovina de Croatie, puis à la république fédérative socialiste de Yougoslavie et enfin à la République de Croatie en 1992.
Une première auberge destinée à recevoir les voyageurs, alors souvent itinérants, est construite au début des années 1860, puis agrandie pendant la trentaine d’années qui suit. En 1893, Gustav Janeček crée l’Association de la Protection et l’Entretien des Lacs de Plitvice en Croatie, visant le développement touristique avec la construction d’un premier hôtel près du lac Kozjak en 1896, la promotion du site par divers moyens ainsi que son aménagement (chemins, bancs…)24. Le véritable intérêt touristique pour ces lacs est donc suscité au début des années 1900. Dès 1928, une première protection légale est établie, mais durera à peine un an. En 1948 sous la République fédérative socialiste de Yougoslavie, un règlement sur l’administration des Parcs Nationaux est édicté, et le parc est officiellement établi en avril 1949. Celui-ci sera d’ailleurs amendé, avec notamment en 1997 un élargissement au bassin entier contenant le site. En avril 1979, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) estime que le parc mérite sa place dans le patrimoine mondial pour sa « beauté naturelle exceptionnelle, et la production naturelle de travertin (tuf) par l’action chimique et biologiqueNote 12,15 ». Le 26 octobre 1979, l’UNESCO de l’Organisation des Nations unies place le parc parmi le patrimoine mondial de l’humanité5,25 ; c’est le seul parc national de Croatie dans ce cas26.
Les films des années 1960 adaptant l’œuvre de Karl May des aventures du chef indien Winnetou ont en grande partie été tournés dans le parc. En mars 1991 le site est le théâtre de l’incident des lacs de Plitvice, premier conflit armé de la Guerre d’indépendance de Croatie. Les Serbes, menés par Slobodan Milošević, prennent la région et celle-ci ne sera reconquise qu’en août 1995 avec l’opération Tempête menée par l’armée croate et mettant fin à la guerre.
Depuis la fin de la guerre le parc a retrouvé son aspect touristique : avec près d’un million de visiteurs par année (947 000 en 20083, 981 000 en 201027 et 1 082 696 en 201128), les lacs de Plitvice forment aujourd’hui le site le plus visité de Croatie. Le parc est géré par l’État croate, et dépend principalement du Ministère de la culture et de son département de la protection de la nature ainsi que du Ministère de la protection environnementale, de l’aménagement du territoire et de la construction ; il emploie près de 750 personnes29.
Le stationnement et l’entrée du parc sont payants, cette dernière coûtant près d’une dizaine d’euros en 2011. Les activités humaines sont limitées à la randonnée pédestre, le vélo sur plusieurs pistes cyclables, ou le ski sur les hauteurs, avec une station comprenant 400 mètres de pistes. Les autres déplacements se font avec les petits trains ou les bateaux touristiques du parc ; le parc se visite en six à huit heures30. Contrairement au parc national de Krka, la baignade est interdite dans les lacs de Plitvice. En plus des quelques restaurants et débits de boisson, quatre hôtels ainsi que deux campings accueillent les touristes24. Un marathon est organisé tous les ans, au début juin30.
The Bear Refuge was founded in 2002. In this moment eight bears are hosted in the Refugium Ursorum Kuterevo. All of these bears lost their mothers during their first year of life and thus had no chance of survival in the wild.
Explore the Southern Dalmatian islands – the peace and beauty of their secluded coves and crystal clear sea. Stroll the streets of their medieval towns. Enjoy delicious local cuisine and excellent wines.
We embark in Split, with a welcome dinner that evening and overnight on board. For early arrivals there is a possibility to arrange for an optional guided tour of Split and Trogir.
After breakfast on board we set sails for the island of Brač. Enjoy a pleasant sea-front walk and swim in one of Brač’s many lovely coves and bays, and lunch on board. Our next destination is Makarska on the mainland, where we will spend the night. Dine at a local restaurant of your choice and have a taste of local gastronomy.
We depart for the island of Korčula after breakfast, with a stop along the way to swim, cool off and relax, with lunch on board. In the late afternoon we arrive at Korčula, acclaimed birthplace of the famous explorer Marco Polo, to spend the night. Enjoy dinner at one of the local restaurants of your choice.
In the morning we start sailing to Dubrovnik, stopping on the way for a swim. Lunch is on board, and in the afternoon we arrive in UNESCO World Heritage listed Dubrovnik – “Pearl of the Adriatic”. Enjoy dinner at one of numerous local restaurants of your choice; we will spend the night in Dubrovnik.
Departing from Dubrovnik in the morning, our sail to Mljet Island includes a stop for swimming and lunch on board. We arrive in the heart of Mljet National Park, to enjoy a beautiful walk around the Great Lake and the Small Lake. Dine at a local restaurant of your choice; we will spend the night in Mljet.
In the morning we continue our adventure by sailing to the island of Hvar, a destination for sailors for over two thousand years. We stop along the way for a relaxing swim in one of the secluded coves on Pelješac peninsula (weather permitting). Lunch on board and in the afternoon we arrive in the town of Hvar. Apart from its unique cultural heritage, Hvar is celebrated destination for singles and families, sailboats and super-yachts. With its sunny climate, natural beauty, excellent food, wine and sports offer, Hvar is unforgettable. Dine at a local restaurant of your choice and enjoy the evening here.
In the morning we depart for Split, stopping along the way for a relaxing swim at Milna on Brač Island. After lunch on board, we will spend the evening in Split and dine at a local restaurant of your choice.
We disembark after breakfast. For late departures there is a possibility to arrange for an optional guided tour of Split and Trogir.
Please note: The cruise provides plenty of time for sunbathing, swimming and exploring the charming Dalmatian towns that we visit. In case of unfavorable weather and/or sea conditions, the cruise itinerary may be modified in the interest of passengers’ safety.
The boat is classified with 5* rating. It is 34 m long, 7,60 m wide and has 2 masts, with cruising speed of 8.5 NM. Capacity: 38 persons. It has 19 cabins (all fully air-conditioned) with queen-size bed or twin beds (with possibility for an additional bed), a cupboard, a cabinet and a window or porthole, bathroom with shower, toilette and wash basin. It has fully air-conditioned salon-restaurant on the main deck (for 40 persons) with a bar and a LCD TV, two sun decks, one of which has sun beds and tables. It also has two outside toilettes with showers.
Boat is equipped with:
Please note: ATLAS reserves the right to change the vessel provider in case the contracted services are not supplied according to previously agreed standards.
Departure: Saturdays from Split | Off-Season | Full-Season |
Lower Deck Cabins | 650 | 800 |
Upper and Main Decks Cabins | 850 | 980 |
3rd bed reduction (adult) | – 30% | – 30% |
3rd bed reduction (child 3 – 7,99 years of age) | – 70% | – 70% |
3rd bed reduction (child 8 – 14,99 years of age) | – 50% | – 50% |
Child ( 3-14,99 years of age) in twin cabin | – 20% | – 20% |
Single supplement – net*** | + 30% | + 50% |
Off-Season — May 3, 10, 17, 24; Sep 27
Full-Season — May 31; Jun 7, 14, 21, 28; Jul 5, 12, 19, 26; Aug 2, 9, 16, 23, 30; Sep 6, 13, 20
***No commission on net prices
Multi Activity 8 and 5 day Trips in Croatia for 2013
MULTISPORT TRIPS
An active trip in the greenest areas of Croatia, with clear rivers and deep forests to be discovered by kayak, canoe, bicycle or raft, swimming or walking.
Stay in a small, family-owned hotel by the river Mreznica in Zvecaj. Continental Croatia, one hour drive from Zagreb, the capital city.
Activities : rafting, kayaking, kayaking / canoeing, walking / hiking, cycling / biking, swimming
Try something different, from driving through Plitvice national Park to the magnificent Adriatic Sea. Enjoy in beautiful landscapes and have a taste of local home grown and made food. Visit the rural places, stop in small picturesque villages and parks of nature
?HIGHLIGHTS
Itinerary 8 days
Day 1
Flight to Zagreb and transfer to Plitvice lakes, overnight in Plitvice lakes.
Day 2
Today we cycle in the National park Plitvice lakes with all of his beauty, lakes waterfalls. Return to hotel and overnight. Cycle around 40 km.
Day 3
Cycling a little bit more around Plitvice lakes and then we go to the town of Otocac. Overnight in Otocac. Cycle around 42 km.
Day 4
This day is reserved for ride around Otocac. The path is going around 3 lakes that we can found around Otocac. After ride we have a transfer to the town Biograd na moru. Overnight in Biograd na moru. Cycle around 33 km.
Day 5
We have transfer to the town of Benkovac and then we cycle on the path called ‘’Via Magne’’. The road is surrounded by stone walls with orchards, olive groves, fields and meadows. After ride we have transfer back to Biograd na moru. Overnight in Biograd na moru. Cycle around 53 km.
Day 6
In the morning we have transfer to village Podgra?e and from there we cycle to the town of Pakostane where we have a break for swimming and relaxing. On our way back to Biograd we can visit Park of Nature Vransko Jezero which is famous its rich ornithofauna. After we cycle back to Biograd na moru. Overnight in Biograd na moru. Cycle around 36 km.
Day 7
Today is a relaxing day. In the morning we have a short transfer to the village Posedarje from we cycle? to the park of Nature Vransko jezero. After we cycle to the town of Zadar from where we have transfer back ti Biograd. Overnight in Biograd na moru. Cycle around 28 km.
Day 8
Transfer to Zadar for your flight home.
ROAD
Ride profile- grade B
Trip details
Dates and prices
Price in double room |
? |
Supplement for single room |
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APRIL |
600,00 |
APRIL |
80,00 |
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MAY |
600,00 |
MAY |
80,00 |
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JUNE |
610,00 |
JUNE |
90,00 |
|
JULY |
660,00 |
JULY |
110,00 |
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AUGUST |
660,00 |
AUGUST |
110,00 |
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SEPTEMBER |
610,00 |
SEPTEMBER |
90,00 |
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OCTOBER |
600,00 |
OCTOBER |
80,00 |
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